Festival de l’érotisme Bruxelles 2013 Photos et impressions
21 ans que le festival se tient
Pour la 21me année consécutive les festival de l’érotisme de Bruxelles se tenait aux abattoirs d’Anderlecht. Cette année a été marquée par la multitude de shows strip tease gratuits, mais aussi par l’absence de grosses pointures.
Les shows
D’allées en allées, dans ce dédale de couloirs séparés par de grosses poutres en brique, se tenaient ça et là de nombreux strip-tease. Ces genres de spectacles érotiques de rue se déroulaient inlassablement de part et d’autre du salon.
Il suffisait de voir où se ruaient les photographes pour vous aussi vous mettre à mater ces danseuses. Parmi les endroits-clés, un gros bar relativement calfeutrés afin de remplir les tables et faire tourner les consommations. Néanmoins il restait des champs de vision libre de telle sorte que les passants pouvaient encore profiter des danses érotiques.
Ce genre de spectacle était le théâtre d’une plus grosse mise en scène, avec un DJ qui prenait la parole, mais aussi des déguisements plus atypiques ou plus extravagants (longues capes, perruques rouges, etc…)
En marge de ces gros shows gros budget, il y avait également de petits spectacles avec des modèles plus naturels qui interagissaient parfois avec le public. Là il était possible de bien se positionner pour prendre photos ou videos. En effet, il suffisait d’être là par hasard lorsque le spectacle commençait pour avoir la meilleure place. Mais attention aux oreilles, le son allait très très fort.
Les filles terminaient alors nues, avec parfois de l’huile qu’un spectateur chanceux avait enduit sur son corps.
Ici c’est une séance de douche publique et très naturelle, pour le plaisir des yeux.
Des Sex-shops
Les salons de l’érotisme ont de tous temps attirés de nombreux sex-shop en leur sein. De nombreux exposants vendent des godes, huiles et autres accessoires sexuels dans cette concentration de public ouvert à la chose.
Malheureusement sur certains festival comme celui de Malines, ces exposants transforment cela en un vrai souk avec du matériel poussiéreux d’il y a 10 ans, des DVD allemands et autres bizarreries sans nom. Ici ce ne fut pas le cas. Cette année on a eu droit a de petites pépites notamment un magasin avec des fouets, ceintures et combinaisons en cuir. Un stand bien décoré, propre et net, avec un grand choix d’articles sado-maso de qualité. Le stand sentait bon le cuir neuf.
A coté de cela il y avait encore des DVD, qui faisaient l’objet de promos ahurissantes de type 5 pour 35€. C’est la crise je sais, mais brader pour brader, je ne suis pas certain qu’un visiteur qui paie son entrée 25€ soit content de trouver surplace ce genre de matériel inintéressant.
Les studios de films adultes
Ils brillaient par leur absence! Et pourtant certains organes de presse diffusaient des vidéos où l’on voyait Brigitte Lahaye et Pierre Woodman expliquer face caméra les avantages du côté intimiste propre aux caves de Cureghem.
Pas de star, pas de Pierre Woodman, pas d’autographe a signer. J’ai été un peu déçu mais les show strip-teases ont eu tôt fait de dissiper cette frustration passagère.
Les autres exposants
Woops.be était présent. C’est un portain érotique localisé belge qui propose un annuaire du X et de l’adulte sur le marché belge.
Belswing.be sponsorisait également l’événement. C’est un site de rencontres libertines.
J’ai été choqué d’être accosté voire racolé par une strip teaseuse qui me proposait un show privé. Choqué car des strip tease il y en avait à foison, Choqué car le prix était fonction de ce que l’on voulait voir. Nu intégral revenait à 50€. Choqué également car prendre des photos était interdit. S’ajoute à cela le fait que le studio photographe érotique d’un jour n’était pas dispo.
Organisation générale
La logistique et l’organisation n’ont pas été le point fort du festival. Cela commence à l’entrée avec deux choix d’entrée, non différenciés par un panneau. Donc essai erreur. A l’image du site officiel dont la page infos pratique ne mentionne même pas le prix d’entrée du festival.
Cela a continuer aux vestiaire avec des hôtesses épuisées ou qui dansaient alors la fille s’accumulait. Ou encore des gens qui dépassent dans la file alors qu’il y a des gardes à disposition pour faire régner l’ordre. Evidemment c’est plus gai de passer dans les allées en escortant une danseuse nue que de faire la police là où on en a vraiment besoin.
Les gardes d’ailleurs qui ne connaissaient rien à l’événement, si ce n’est la direction de la sortie. Mais c’est déjà pas mal vu le labyrinthe et l’absence de plan.
Le dernier point négatif concerne les stands de nourriture tous basés sur de la friterie, du hamburger et des chourros. Bref, c’est une odeur de graillon qui m’accompagna lorsque je décidai de prendre congé de ce festival de l’érotisme édition 2013.
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